Au commencement, une toile blanche qui porte en elle des rêves, des espoirs, des joies, des peurs, des doutes…

Portrait
C’est dès l’enfance que Gao ressent ses premiers émois pour la peinture en quête de lieux à déflorer pour mieux les croquer, d’esquisses à effleurer pour en affiner les traits et les parfaire à son idée. Elle regarde, observe, imite...
Son instinct s’affine.
A 12 ans, exposante balbutiante sur le port de Bandol, elle installe un jour son chevalet, dévoilant ses premières œuvres : des visages de clowns.
Le soir venu, Gao rentre chez elle, les mains vides de ses toiles, toutes ayant été vendues aux badauds enthousiastes…
Premiers contacts avec le public, premiers succès, premières émotions artistiques, et une envie folle de « Beaux-Arts » qui frappe à la porte de l’adolescence de Gao. Mais en ces temps révolus, artiste, est-ce un métier ?
Éventuellement un loisir … Il lui faudra donc choisir une autre voie.
Qu’à cela ne tienne, Gao poursuit des études la conduisant vers l’enseignement, mais continue à peindre, améliore sa technique, expose ses œuvres, au gré des demandes, au sein de salles municipales dédiées, de galeries, de restaurants…
Son travail plaît, c’est indéniable, mais ce n’est pas primordial à ses yeux. Elle peint d’abord pour elle, comme une quête, un besoin ineffable de se blottir dans la création, étaler sa palette sur les toiles encore vierges, jouer avec les couleurs, associer brosses et couteaux…
Sa vie familiale l’amène à parcourir le monde, Maroc, Arabie Saoudite, Afrique du Sud, Chine, Thaïlande, République Dominicaine… Des voyages qui viennent imprégner sa créativité et son imaginaire artistique, en affermissant ses qualités de peintre.
Gao nous livre ainsi une œuvre dense et variée à la fois, pénétrée de ses « bouts du monde »
côtoyés, des personnages comme des rencontres de hasard, parfois sans visage, qui interrogent le regard du spectateur, des instantanés fugaces qu’elle recompose avec ses humeurs… comme des autoportraits qui s’ignoreraient…

Une quête de soi au fil des créations : En leitmotiv la musique, omniprésente dans ses œuvres.
Qu’elle soit perceptible, au gré des collages qui viennent agrémenter ses toiles, ou suggérée par le mouvement que Gao imprime à ses tableaux, comme un rythme délicat transpirant de féminité…
Une œuvre inclassable au sein de laquelle il fait bon laisser errer nos regards.
Gao nous conte des histoires, peut-être la sienne, peut-être la nôtre…
Expositions
Salle des fêtes de la ville de Vienne
Expos rencontres artistes peintres et sculpteurs, dans la Drôme
Restaurant « Les Montagnards », Saint-Didier au Mont d’Or
Restaurant « Le Comptoir des Marronniers », Lyon 2
Salle de la Source, Saint-Cyr au Mont d’Or
Galerie « Sans Titre ni Signature » Coustellet / Gordes
Galerie à Johannesburg
Restaurant « Les Pirates » Ferney-Voltaire / Genève
Galerie « Casa de Campo » La Romana (République Dominicaine)
Galerie Gabriel Tambon, Le Castellet
